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    Three essays on the relation between social performance and firm risk

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    Cette thèse consiste en trois articles qui examinent divers aspects de la relation entre le risque et la performance sociale (PS). Le premier article examine la relation entre PS et le risque des entreprises non financières durant la période 1991-2007. Nos résultats montrent que la mesure agrégée de PS, qui combine les forces et les faiblesses sociales, est négativement reliée à la volatilité des rendements et au risque idiosyncratique. Après avoir divisé la mesure agrégée de PS afin de distinguer les forces et les faiblesses sociales, nous constatons que les forces et les faiblesses sociales sont positivement reliées à la volatilité et au risque idiosyncratique. Il y a une relation asymétrique dans laquelle l'impact des faiblesses sociales sur le risque est plus élevé que l'impact des forces sociales. Nous avons examiné également la question de causalité inverse et avons trouvé que les risques total et idiosyncratique sont positivement associés aux forces et aux faiblesses sociales. Cela implique que le risque affecte à son tour PS. Enfin, nous avons examiné la direction de causalité entre le risque et PS. Les résultats montrent qu'il y a une relation bidirectionnelle entre les forces sociales et le risque, et une relation unidirectionnelle du risque vers les faiblesses sociales. Le deuxième article examine la relation entre les dimensions individuelles de PS et les risques total et idiosyncratique pour les entreprises non financières durant la période 1991-2007. Nos résultats montrent que seulement certaines dimensions de PS affectent le risque. Pour les entreprises du S&P500, les faiblesses sociales des dimensions employés, gouvernance et diversité augmentent le risque, tandis que les forces des dimensions communauté (diversité) réduisent (augmentent) le risque. Pour les entreprises non incluses au S&P500, les faiblesses (forces) sociales de la dimension employée (diversité) augmentent le risque, tandis que les forces en matière d'environnement réduisent le risque. Enfin, nous avons examiné les liens de causalités et avons trouvé que la causalité a tendance à varier selon les différentes dimensions de PS. Le troisième article examine l'impact de PS sur le risque (total, systématique, idiosyncratique, Valeur à Risque (VaR)) pour un échantillon d'entreprises financières durant la période 1991-2007. Nous avons trouvé que la mesure agrégée de PS (faiblesses sociales) est négativement (positivement) reliée à toutes les mesures de risque. L'impact négatif du PS sur le risque est donc dû principalement à des faiblesses sociales, ce qui suggère une relation asymétrique entre PS ct le risque. Nous avons trouvé aussi que les faiblesses sociales des dimensions employées, produit et gouvernance affectent positivement toutes les mesures de risque, tandis que les forces sociales en matière de produit affectent positivement la VaR. Enfin, une analyse supplémentaire montre que PS affecte le risque des banques et des firmes d'investissement (courtage), mais non pas les entreprises d'assurance.\ud ______________________________________________________________________________ \ud MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Volatilité, risque idiosyncratique, risque systématique, valeur à risque (VaR), performance sociale, forces sociales, faiblesses sociales

    Impact de la certification forestière sur la performance financière des entreprises

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    Dans les années 1990, plusieurs initiatives des gouvernements, des industriels et surtout des organisations environnementales ont mené à une prolifération des programmes de certification forestière tels que le Forest Stewardship Council (FSC), le CSA/Z808 de l'Association canadienne des normes, la Sustainable Forestry Initiative (SFI) ou la norme ISO14001. La certification forestière est un instrument créé pour contrôler les pratiques et actions largement critiquées de l'industrie forestière. La présente recherche utilise la certification forestière comme un indicateur de mesure de la performance environnementale. Les études empiriques portant sur la relation entre la performance environnementale (PE) et la performance financière (PF) rapportent dans l'ensemble une relation positive entre ces deux variables (Klassen et McLaughlin, 1996; Hamilton, 1995; White, 1995; Shane et Spicer, 1983). D'un autre côté, les études empiriques portant sur la certification se sont intéressées, pour la plupart, à étudier la disposition des consommateurs pour acheter les produits certifiés. Toutefois, peu de recherches empiriques ont analysé la certification du point de vue des investisseurs. L'objectif de la présente recherche consiste à examiner la relation entre la performance environnementale, telle que mesurée par l'instrument de la certification forestière, et la performance financière, et ce, dans le contexte canadien et américain. Bien que la certification entraîne d'importants coûts directs et indirects, elle présente néanmoins certains avantages tels qu'une meilleure relation de l'entreprise certifiée avec les parties prenantes, des avantages de marché (ventes potentiellement supérieures), etc. Si les marchés financiers reconnaissent l'importance stratégique de la certification, ils accorderont probablement une valeur financière supérieure pour les entreprises certifiées. La question principale est de savoir si le marché accorde une «prime verte» pour les entreprises ayant adopté une telle initiative normative. Pour y répondre, nous avons utilisé la méthodologie événementielle qui permet de mesurer l'impact d'un événement, tel celui de l'adoption de la certification, sur la performance financière telle que mesurée par les rendements anormaux cumulés (RAC). Nous avons utilisé un échantillon de contrôle sélectionné en fonction de\ud l'industrie (code SIC à 2 «digits») et de la taille (capitalisation boursière) comme référence («benchmark») pour les entreprises certifiées. En conceptualisant les certifications comme indicateurs d'une bonne performance environnementale et on les catégorisant en fonction de la nature des vérificateurs, nous avons analysé la réaction des investisseurs aux annonces de certification (FSC, CSA, SFI et ISO14001) à court et à moyen et long termes. Les résultats de l'étude à court terme suggèrent que la certification a un impact positif sur la performance financière, ce qui supporte l'argument en faveur d'une relation positive entre PE et PF. Toutefois, cette relation positive ne tient pas à moyen et long termes. En effet, les entreprises certifiées ont réalisé des rendements anormaux cumulés moyens négatifs et significatifs dans les 12, 24 et 36 mois suivant la certification. Cet impact négatif concerne essentiellement les entreprises ayant choisi l'option de vérification conduite par une tierce partie indépendante. Sur une période de 36 mois suivant la certification, le marché financier a récompensé les entreprises certifiées FSC (18,6 %), tandis qu'il a pénalisé les entreprises certifiées SFI, CSA et ISO14001\ud (-19,21 %, -37,37 % et -24,13 % respectivement). De plus, l'impact de la certification sur la performance financière dépend du secteur industriel et de la taille de l'entreprise. En outre, les entreprises certifiées avant décembre 2002 ont bénéficié d'une PF supérieure relativement à celles certifiées après cette date. Enfin, les certifications annoncées par les entreprises elles-mêmes ont bénéficié d'une PF supérieure relativement aux certifications annoncées par d'autres sources. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Développement durable, Certification forestière, Forest Stewardship Council (FSC), La norme CSA/Z808, Sustainable Forestry Initiative (SFI), La norme ISO14001, Performance environnementale, Performance financière, Étude événementielle, Rendement anormal, Rendement anormal cumulé

    Social performance and firm risk : impact of the financial crisis

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    Bouslah and M’Zali gratefully acknowledge support for this research from the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada (SSHRC). Kryzanowski gratefully acknowledges support from the Senior Concordia University Research Chair in Finance, IFM2 and SSHRC. We are also grateful to Robert Sheitoyan Foundation for its support.This paper examines the impact of the recent financial crisis (2008–2009) on the relation between a firm’s risk and social performance (SP) using a sample of non-financial U.S. firms covering the period 1991–2012. We find that the relation between SP and risk is significantly different in the crisis period (post-crisis period) compared to the pre-crisis period. SP reduces volatility during the financial crisis. The risk reduction potential of SP is mainly due to the strengths component of SP. Since the relation of risk is stronger with SP strengths than SP concerns, this implies an asymmetric relation between these SP components and a firm’s risk. Specifically, strengths act as a risk reduction tool during an adverse economic environment.Publisher PDFPeer reviewe

    Stock price synchronicity and price informativeness : evidence from a regulatory change in the U.S. banking industry

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    Whether return synchronicity is associated with higher or lower stock price informativeness is still an ongoing debate in the academic literature. This paper contributes to this debate by exploiting an exogenous shock, provided by a regulatory change introduced by the Federal Reserve in 2015, and examining its impact on return synchronicity using a sample of U.S. listed bank holding companies (BHCs) operating during the period of 2014: Q3 – 2016: Q2. Applying a regression discontinuity design, we find that return synchronicity of treated BHCs decreases after the regulatory change. This finding suggests that lower return synchronicity represents lower stock price informativeness.PostprintPeer reviewe

    Social capital and cost of bank loans during the financial crisis

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    This study examines the effect of the lender’s social capital on the link between the borrower’s social capital and the cost of bank loans. We exploit the last financial crisis as an exogenous shock to trust during which social capital becomes more valuable. Our findings suggest that when a lender’s social capital is high, borrowers with high social capital pay 46.22 basis points less on their bank loans than those with low social capital.PostprintPeer reviewe

    Corporate sustainability and cost of equity capital : do managerial abilities matter?

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    This paper investigates whether a firm’s managerial ability affects the link between a firm’s cost of equity capital and corporate sustainability. We test our predictions by using a large U.S. sample of 17,389 firm-year observations. Our findings show that only when managerial ability is high, corporate sustainability significantly reduces a firm’s implied cost of equity capital. An important implication of our findings is that firms with high managerial abilities and limited sustainability commitment are encouraged to pursue or initiate more sustainability activities owing to their negative effect on a firm’s cost of equity capital.Publisher PDFPeer reviewe

    Does firm political risk affect the relationship between corporate social responsibility and firm value?

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    This paper investigates whether firm-level (idiosyncratic) political risk (PR) affects the relationship between corporate social responsibility (CSR) and firm value using a sample of 16,518 firm-year observations which correspond to 2055 unique firms belonging to the Russell 3000 Index over the sample period 2010–2020. Our main findings are as follows: First, firm-level PR does not affect firm value. Second, CSR is positively related to firm value, which is mainly driven by the social component of CSR. Finally, PR has no effect on the CSR–firm value relationship, regardless of the PR type. Our evidence suggests that firm-level PR is not priced in the financial market and as such it does not affect the CSR–firm value relationship. This is consistent with portfolio theory which suggests that only systematic risk is priced.Publisher PDFPeer reviewe

    A new classifier based on the reference point method with application in bankruptcy prediction

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    The finance industry relies heavily on the risk modelling and analysis toolbox to assess the risk profiles of entities such as individual and corporate borrowers and investment vehicles. Such toolbox includes a variety of parametric and nonparametric methods for predicting risk class belonging. In this paper, we expand such toolbox by proposing an integrated framework for implementing a full classification analysis based on a reference point method, namely in-sample classification and out-of-sample classification. The empirical performance of the proposed reference point method-based classifier is tested on a UK data set of bankrupt and nonbankrupt firms. Our findings conclude that the proposed classifier can deliver a very high predictive performance, which makes it a real contender in industry applications in banking and investment. Three main features of the proposed classifier drive its outstanding performance, namely its nonparametric nature, the design of our RPM score-based cut-off point procedure for in-sample classification, and the choice of a k-nearest neighbour as an out-of-sample classifier which is trained on the in-sample classification provided by the reference point method-based classifier.PostprintPeer reviewe

    Board gender diversity and the social performance of microfinance institutions

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    Research Question/Issue: We investigate whether female directors influence the social performance of Microfinance Institutions (MFIs). We also explore the factors that might condition or moderate the influence of female directors on the different dimensions of MFIs’ social performance. Research Findings/Insights: Using an international sample of 2,293 MFIs operating in 116 countries from 2010 to 2018, we find that female directors have a positive impact on the overall social performance, especially in the products & services and environment dimensions. The positive effect is stronger for not-for-profit MFIs, those MFIs in cultures where women are more likely to experience financial inequality, and those MFIs in countries with more effective governance mechanisms. Theoretical/Academic Implications: We contribute to the emerging research stream of women representation in the boardrooms of organizations supplying public goods. We build on upper echelons theory and resource dependence theory to explain that female directors can bring diverse experience, knowledge and value to the board and can help MFIs make long-term strategic decisions to meet a wider range of stakeholders’ expectations on social and environmental performance. Practitioner/Policy Implications: Our findings offer insights to policymakers and practitioners, e.g., funders, interested in the roles of women directors in shaping decision making in industries supplying public goods such as the microfinance industry. We show that these roles are better understood when considering the organization’s type (for-profit versus non-profit) and the multidimensionality of MFIs’ social performance which captures the more complex relationships of an MFI with the different stakeholders
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